| Yooooop !!!! c'est quoi l'Europe ? |
BIB le 20/12/04 |
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Yooooop !!!!
Alors, zont dis quoi les députes et cons de notre belle Europe ?
Y s'en veulent de la Turquie ou y z'en veulent pas ?
Ben voui, ce soir je cause politique pour changer...(la semaine prochaine, c'est Noël, je vous sortirais un compte érotique de derrière les fagots...que même le 1er vous fantasmerez encore, c'est promis)
Donc, y à le prez qui cause, ses couillus qui discutent, et les autres qui poli-niquent !
Quant au peuple, y cherche le fois gras congelé le moins cher pour le réveillon (à ce propos, si vous avez un bon plan... )
Turquie ou par devant...
- Y a ceux qui croient que l'Europe s'arrête à l'Oural...genre Napoléon...
- Y a ceux qui croient que l'Europe s'arrête à St. Pierre de Rome... genre en manque d'idole... ( à ce propos, vous savez ce que c'est un polonais avec un chapeau à 50 000 euros ? ...ben c'est un pape tient ! )
- Et y a ceux qui font un fix sur l'orient express...
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| Europe et Turquie, suite... |
Arthur le 11/01/05 |
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D'accord sur le principe avec le message précédent mais un "détail" que tu n'as pas abordé semble être le souci de pas mal d'hommes politiques à priori favorables. La Turquie de part sa population, fait qu'elle aura un nombre de députés élus au parlement européen au moins équivalent voire supérieur à celui de la France ou de l'Allemagne. Et ces deux pays ont constitué depuis toujours le moteur de l'Europe en dépit d'une Angleterre à contre-courant. Si la Turquie s'alliait avec l'Angleterre cela pourrait aboutir au pire. L'hypothèse n'est pas à exclure: les turques pourraient préférer un droit du travail minimum pour favoriser leur croissance (celle de leurs riches) comme l'a toujours fait l'Angleterre. Et l'Europe deviendrait donc le contraire de ce que tu souhaites en termes de progrès sociaux...avec l'entrée de la Turquie. Voilà une question qui me paraît sensible. |
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| La directive Bolkestein...extraits d'articles de presse et pétitions |
Arthur le 14/02/05 |
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 Etat d'urgence, et toi à quoi tu penses ?
Une information en chasse une autre: manifestation dans la fonction publique, dans le secteur privé, dans l'éducation nationale...on en a presque déjà oublié la Directive Européenne "Bolkestein". Et pourtant si cette directive devait être votée, tous les mouvements ci-dessus deviendraient sans fondement car il n'y aurait plus rien à défendre.
1/  ...Le choix entre concurrence ou harmonisation des normes est un des choix les plus politiques et les plus cruciaux que l'on puisse opérer dans une démocratie libérale moderne. La concurrence totalement débridée entre les normes conduit au triomphe des normes les plus minimales, proches de l'absence de toutes normes. Elle est la négation pure et simple de ce que les démocraties libérales modernes ont voulu construire depuis deux siècles. Refuser la concurrence entre les normes pose la question de la nature de l'harmonisation à mettre en place: face à un ensemble de normes allant du plus protecteur au moins protecteur, faut-il chercher le moins-disant, le mieux disant ou le juste milieu ? Ce débat demandé par la France et l'Allemagne, à propos de l'harmonisation fiscale, a été explicitement rejeté par la Commission européenne à l'instigation du Royaume-Uni, au profit du choix de la concurrence fiscale qui fait dorénavant rage en Europe, avec des effets qui vont se faire sentir violemment dans les toutes prochaines années. Dans l'Europe à 25, une majorité d'Etats revendique aujourd'hui le droit à la concurrence fiscale et sociale contre toute forme d'harmonisation, même raisonnable...
1/ "La nature de l'Europe en question" de Christian Saint-Etienne, Professeur des Universités et président de l'Institut France Stratégie, Le Figaro le 08/02/05. lefigaro.fr...
NB: Après quelques jours de parution en consultation libre, les articles de certains hebdos passent dans les archives payantes. Dans ce cas, pas de lien direct disponible.
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| La Constitution Européenne : un "non" motivé |
Arthur le 27/05/05 |
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Article fondateur : l'organisation du concours de pauvreté et de précarité entre les salariés européens, portera le doux nom rêveur de : "concurrence libre et non faussée". C'est un grand progrès 
Strass et paillettes dans les parties 1 et 2, choses sérieuses dans la partie 3. Voter pour une constitution européenne qui impose le néo-libéralisme en préalable à toute autre forme de loi, c'est ce que j'ai lu.
Que les peuples choisissent le néo-libéralisme comme système économique c'est une chose. Mais que ce système soit inclus dans la constitution européenne sans possibilité de renégociation (sauf à l'unanimité) est tout simplement inacceptable.
On voit déjà le résultat du néo-libéralisme en Angleterre : 4000 euros pour le droit d'inscription en fac, 3 millions d'enfants pauvres contre "seulement" 1 million en France (malgré une population bien supérieure), système de santé totalement inégalitaire suivant les revenus du malade, droit à la retraite insignifiant etc. Mais bien sûr, pour nous embrumer, on ne parle que de la croissance de leur produit intérieur brut sans indiquer comment ils l'obtiennent et qui en profite.
Le droit d'initiative citoyenne
1 millions d'électeurs européens de différents pays peuvent soumettrent une proposition qui pourrait être examinée par la commission européenne. Belle intention.
On nous propose de voter "oui" à la concurrence sauvage pour éventuellement retrouver un peu de civilité par voie de pétition qui sera soumise au bon vouloir de la commission européenne! Chapeau, belle arnaque!
Il est hors de question que je cautionne le carcan néo-libéral de cette constitution. Une Europe si généreuse qui reconnaîtrait le droit de pétition devrait reconnaître également la signification du vote direct des électeurs? Non?
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| Pour faire mieux que les anglais... |
Arthur le 14/06/05 |
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Pour aller plus vite que les anglais et dans la droite lignée des sarcosistes convaincus, je propose le rétablissement de la peine de mort pour les chômeurs qui refuseraient de travailler gratuitement pour leurs nouveaux maîtres...
Par ailleurs, le rétablissement de l'esclavage est nécessaire à notre civilisation pour répondre à la concurrence chinoise...
Les principes ci-dessus ne seront compris du plus grand nombre que s’ils sont expliqués et ré-expliqués sans relâche, clairement, directement, courageusement... 
"...Le Royaume-Uni demeure l'un des pays qui compte relativement le plus grand nombre de pauvres en Europe. » La proportion de la population vivant avec moins de 60 % du revenu médian atteint 22 % en Grande-Bretagne contre 15 % en France. Beaucoup d'emplois peu qualifiés sont mal payés : 5,5 millions de personnes touchent moins de 6,5 livres de l'heure (9,5 euros). S'il y a outre-Manche moins de chômage que sur le continent, on y dénombre, en revanche, « plus de travailleurs pauvres, déplore Richard Excell, du département des affaires économiques et sociales du Trades Union Congress (TUC). Les inégalités sociales demeurent aussi plus marquées qu'ailleurs », souligne-t-il." (les echos du 3 mai 2005)
Reste à savoir si les français accepteront aussi flegmatiquement que les anglais de voir la précarité des salariés augmenter de façon exponentielle en fonction de la baisse du taux de chômage. Et là, c'est pas gagné. L'humour anglais qu'il serait nécessaire d'arborer pour sourir de ce report de précarité ne semble pas être très partagé par les français si j'en juge le dernier référendum. 
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| Le miracle britannique+ commentaires instructifs de français vivant à l'étranger |
Arthur le 14/06/05 |
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Le miracle britannique ?
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7 juin 2005
Il ne se passe pas de jours sans qu'on trouve un éloge du modèle britannique en matière d'emploi. De fait, son taux de chômage était au deuxième trimestre 2004 de 4,6%, alors qu'il y a dix ans nos taux de chômage étaient proches.
En réalité, sans contester la croissance britannique, ce décalage s'explique largement par des raisons qui ne tiennent pas à elle :
La principale cause de la réduction du chômage au R-U depuis 10 ans tient à la forte croissance de l'emploi public. Depuis 1997, 45% des emplois créés (861000 sur un total de 1,92 million) relèvent du secteur public. Par comparaison, sur la même période l'emploi dans les services administrés a augmenté en France de 300000 salariés.
Sur la période 1994-2004, le nombre d'emplois au Royaume-Uni a augmenté de 11% contre 14% en France. Notre pays a créé plus d'emplois (et nettement plus dans le secteur privé, puisque ces chiffres incluent les emplois publics).
Pourquoi le chômage a-t-il moins baissé chez nous ? Cest lié à la progression de la population active. Le nombre de candidats à l'emploi a grossi de 12% en France en dix ans, contre 6% au R-U. Si bien qu'il faut deux fois plus d'emplois dans l'hexagone pour faire baisser le chômage.
L'insistance sur le succès du modèle britannique, est largement liée à la propagande libérale. Mais cela ne correspond pas à la réalité économique. Sur la période, notre pays a créé plus d'emplois !
source : forum.aufeminin.com/...
Cliquez sur le lien ci-dessus pour suivre les commentaires très instructifs de français en Angleterre, Ontario, Pologne etc.  |
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| Le "modèle" social anglais : quelques précisions sur le "plein" emploi... |
Arthur le 10/08/05 |
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Alors que les médias et autres sarcosistes nous vantent le "modèle" anglais voici quelques précisions:
Entendu dans l'émission "La Planète" France 2 du 17 juin 2005
L'allocation chômage est, dès le premier mois, limitée à 346 Euros quelque soit l'ancien poste, l'ancien salaire et la durée du prédédent travail.
Les employés et patrons des job center sont payés au rendement c'est à dire en fonction du nombre de personnes radiées de l'anpe soit par un retour à l'emploi (précaire dans la quasi totalité des jobs proposés par les job center) soit par une radiation pure et simple.
Les chômeurs de longue durée, à partir de 3 mois de chômage en angleterre, ont "droit" à un tuteur et doivent accepter n'importe quel travail proposé par le tuteur du job center sous peine de radiation. Un cadre peut ainsi sans problème se voir imposé un job de livreur de pizza ou agent de nettoyage.
De fait, étant donné par ailleurs la très faible allocation chômage, bon nombre de personnes (non recensées) ne s'inscrivent pas comme chercheur d'emploi pour éviter l'obligation des petits boulots.
A cela s'ajoute : 3.5 millions de personnes qui sont déclarées inaptes au travail et ne sont pas comptabilisées comme chômeurs.
Officiellement donc, l'Angleterre ne compte qu'un million de chômeurs !!!!!!!!!
Un salarié anglais doit travailler 50% de plus que son homologue français pour un niveau de vie équivalent.
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